Continuer à travailler ensemble mais à distance

C’est un défi colossal : comment permettre à des dizaines de milliers de collaborateurs de continuer à travailler ensemble, quand les réunions physiques et déplacements sont impossibles ?

Une équation complexe que le confinement a imposé à notre Groupe comme à de nombreuses entreprises dans le monde. Contraintes de réagir dans l’urgence, nos équipes IT se sont emparées du problème avec une efficacité qui a permis à nos différentes activités de se maintenir.

Des nouveaux besoins

Chez L’Oréal, nous sommes convaincus que pour grandir et nous développer, nous avons besoin des qualités et des compétences de chacun. Nous sommes convaincus que travailler ensemble est une force. Si le confinement a bouleversé nos habitudes à travers le monde, il n’a pas rompu cette dynamique qui nous anime. Et ce, grâce au soutien de nos équipes informatiques.

 En très peu de temps, elles ont dû faire face à un changement drastique des besoins. Pendant la deuxième moitié du mois de mars, le nombre de réunions virtuelles organisées au sein du Groupe et avec nos partenaires est passé de 30 000 à 150 000 : un bond de 400 % !

 Malgré cet afflux exceptionnel, l’intégralité des applications essentielles à la poursuite de nos activités est restée accessible. « Je suis extrêmement fier de ce qu’accomplissent les communautés IT en ce moment, témoigne Etienne Bertin, directeur des systèmes d’information Groupe. Elles ont fait preuve d’un engagement sans faille pour apporter leur soutien aux équipes L’Oréal dans le monde entier ».

Dans ce contexte de crise hors du commun, nos équipes informatiques ont « montré qu’elles étaient un pilier du Groupe, et que l’on pouvait compter sur elles, dans les bons comme les mauvais moments », salue-t-il.

La cybersécurité, un enjeu collectif

Alors que de nombreuses cyber-attaques ont perturbé les entreprises pendant cette période, la vigilance était, plus que jamais, de mise. Dans ce contexte, il faut « que chacun s’assure d’avoir bien suivi les formations en ligne sur la cybersécurité, rappelle le directeur des systèmes d’information. Nous ne voulons pas que nos comportements individuels fassent peser un risque sur tout le système ».

L’événementiel autrement

Parmi les équipes qui ont dû se réorganiser radicalement, il y a l’événementiel. Avec l’impossibilité de réunir en un même lieu un grand nombre de personnes, ce département a dû réinventer son activité du jour au lendemain.

Il a fallu ainsi renoncer aux grands rendez-vous physiques, comme le Nouvel an chinois, la Summer Party et Vivatech, le salon de l’innovation et des start-ups. Et ensuite, réinventer la manière de tenir ces événements, si chers à notre communauté, interne comme externe, de manière dématérialisée. Une fois les annulations gérées, nos collaborateurs ont cherché comment maintenir le lien entre collègues en télétravail.

Car derrière le digital, il y a toujours l’humain.

Mue digitale

Le numérique occupe évidemment une place de choix dans les réponses apportées. Pour permettre l’organisation rapide d’e-événements, l’équipe IT s’est avérée être « un interlocuteur incontournable, qui a su répondre présent avec rapidité et agilité », salue François Godin, responsable événementiel corporate.

« Les équipes ont écouté nos besoins et nos problématiques pour nous proposer des solutions adaptées, comme la mise à disposition de Teams Live Event », explique le manager. Cet outil collaboratif proposé par Microsoft permet de faire participer des milliers de personnes depuis chez elles. « Cette option devait arriver à la fin du second semestre, mais les équipes ont œuvré pour la déployer en urgence en moins d’un mois », applaudit-il.

 Dès aujourd’hui, nous tirons des premiers enseignements de cette situation : la technique et la qualité du contenu deviennent les fers de lance de ces nouvelles activités. « Il est évident que la qualité des connexions est clé et que des tests techniques et des répétitions sont indispensables », souligne François Godin. Et côté contenu, il est important d’y prêter un soin particulier : format, longueur, sujet... « Il est encore plus difficile de conserver l’attention des participants derrière leur écran. Ça veut dire du rythme, des séquences courtes et de l’interactivité. »